12 janvier 2008

boussole égyptienne

Aujourd'hui déjeuner dans une petite cantine vietnamienne nommée TAO, rue Saint Jacques, avant d'aller écouter une conférence de Clio sur l'expansion du bouddhisme  de l'Inde vers la Chine sur la route de la soie : vraiment très intéressante !
Ce matin, cours d'archéologie égyptienne dans les salles du Louvre.  Notre pétillant professeur -une égyptologue blonde & rondelette  toujours vêtue de noir, impeccablement coiffée, jolis bijoux, très symphatique et claire dans son propos- nous explique les très beaux bas-reliefs du mastaba d'Akhethetep (un haut dignitaire de la Ve dynastie). Les scènes de navigation, notamment peuvent faire office de "boussole" si l'on est désorienté dans une tombe ou un temple égyptien.
En effet, les anciens égyptiens représentaient leurs barques en navigation à voile lorqu'ils remontaient le Nil vers le Sud,  la Haute Égypte (avec le vent de la Méditerranée dans le dos); et en navigation à rames en allant vers le Nord, la basse Égypte. 

10 janvier 2008

feu de Bengale


J'étudie mon cours d'archéologie de l'Inde ancienne à la bibliothèque du Musée Guimet
J'aime cet endroit, les grandes tables de bois blond, le bruit léger des pages tournées, les hautes fenêtres sur le ciel gris qui plane au-dessus de la place d'Iena cet après-midi.
En partant, j'achète le catalogue de ce qui aurait du être une magnifique exposition des chefs- d'oeuvre du passé hindou et bouddhiste de l'ancien Bengale et aussi de quelques objets de l'art de islam (implanté au XIIIe siècle) : c'est très beau.
L'exposition a été annulée par le Bangladesh sur fond de tensions politiques : quel dommage !

09 janvier 2008

viêtnam


Alors qu'elle rentre d'une journée en forêt, Miên, une jeune femme vietnamienne, se heurte à un attroupement : l'homme qu'elle avait épousé quatorze ans auparavant et qu'on croyait mort en héros est revenu. Entre-temps Miên s'est mariée avec un riche propriétaire terrien, Hoan, qu'elle aime et avec qui elle a un enfant. Mais Bôn, le vétéran communiste, réclame sa femme. Sous la pression de la communauté, Miên retourne vivre avec son premier mari.
Au fil d'une narration éblouissante, l'auteur plonge dans le passé de ces trois personnages, victimes d'une société pétrie de principes moraux et politiques, tout en évoquant avec bonheur la vie quotidienne de son pays, ses sons, ses odeurs, ses couleurs...
Et dans les couloirs du métro, je rêve un peu devant les affiches de la Viêtnam Airlines qui propose un vol direct pour Hanoï sur fond de Baie d'Ha-Long, vivement ce soir !

08 janvier 2008

"amour, amour, je t'aime tant"


et si on y allait !...

le talent des artistes du Nord


Grâce à C, je découvre le dessinateur Björn Hegardt et surtout ce dessin qui me fait rêver.
Je me sens étrangement proche des pays du froid ces derniers jours !

BJÖRN HEGARDT
"Deer Shadow" 30x42 cm graphite & feltpen on paper 2006

07 janvier 2008

beauté & force intérieure


Cette délicieuse tête du Bouddha -étudiée en cours d'art du Japon aujourd'hui- réalisée au 7e siècle en bronze, haute de 98 centimètres et conservée dans le temple de Kohfukuji, à Nara, est un mélange d'influences. Son nez d'inspiration coréenne, la rondeur, la beauté et la souplesse de ses traits délicats d'influence chinoise en font une illustration de cet art de transition de la période Hakuho.

06 janvier 2008

Un trésor entre les mains...







Un merveilleux cadeau de 1280 pages et surtout 500 illustrations du XIIe au XVIIs siècle : rouleaux, albums, paravents, éventails, kakemonos viennent donner un souffle inespéré à ce chef d'oeuvre de la littérature mondiale et texte fondateur du roman japonais, "le Dit du Gengi", écrit par une jeune-femme au début du XIe siècle dans l'atmosphère raffinée de la cour de Heian, actuelle Kyoto. Il relate la vie du prince Gengi dans la société de la cour impériale et apporte un éclairage exceptionnel sur la culture japonaise : poésie, musique et peinture accompagnent le Gengi en politique et en amour tout au long de sa vie. La vie du prince Gengi a eu un tel succès qu'elle a donné naissance dès le XIIe siècle à une catégorie de peintures à part entière, les Genji-e, littéralement les "images du Gengi", qui constituent un courant pictural propre, d'une richesse dont on trouve peu d'équivalents dans la peinture profane mondiale.