22 mai 2008

Murasaki Shikibu


Avant de reprendre la lecture du Dit du Genji, je me replonge dans les descriptions des subtils jeux de couleurs des innombrables robes de soie des belles dames de la cour de l'époque Heian (794-1185).
Dans ce roman, les femmes du moyen-âge japonais chuchotent derrière des écrans de papier les aventures du prince Genji, un amant idéal dont la beauté n'a d'égale que les talents amoureux.
L'Anthropologue américaine, spécialiste du Japon Liza Dalby, brosse ici le portrait de Murasaki Shikibu, l'auteur présumé du Dit du Genji.




21 mai 2008

Correspondances 3

Edgar Degas (1834-1917) 
Le foyer de la danse à l'Opéra de la rue Le Peletier
Huile sur toile 46 x 32 cm, conservée à Paris au Musée d'Orsay,
leg du Comte Isaac de Camondo en 1911.



Cassandre Montoriol 
Des danseuses pour le rapport annuel d'Hermès 
Encre & couleurs sur papier
mai 2008


20 mai 2008

Coup de crayon fantastique



Photo de Saul Steinberg -découpée dans la pressse- que je trouve particulièrement troublante dans sa façon de mettre en abîme la réalité de notre existence.
Je me souviens aussi des reproductions d'affiches de ce grand illustrateur qui me faisaient rêver, celle de New York surtout,sur les murs de chambre d'étudiant de celui que j'aime, dans les années 80 ...





19 mai 2008

la boîte orange




Aujourd'hui je découvre le site d'Hermès.
Il fait la part belle à l'illustration, est ludique et charmant.
Quel plaisir de s'y promener et de plonger dans cet univers !
Je me souviens de ma grand-mère qui vouait un véritable culte à cette enseigne et constate que la fascination est peut être héréditaire...


18 mai 2008

les amis d'enfance

Tartines frottées de gingembre frais aux poivrons rouges, sésame et magret de canard fumé
Jarret de veau vapeur à la coriandre
Riz thaï aux lentilles corail, compotée d'oignons aux petits pois
et tomates confites
Tarte aux cerises et pistaches vertes,
dans les assiettes,
Lilas rose charnu, viburnum et mousse des bois,
sur la table.




"(...) je portai à mes lèvres une cuillerée de thé où j'avais laissé s'amollir un morceau de madeleine. Mais à l'instant même où la gorgée mêlée des miettes de gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d'extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m'avait envahi, isolé, sans la notion de cause. Il m'avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférente, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu'opère l'amour, en me remplissant d'une essence précieuse : ou plutôt cette essence n'était pas en moi, elle était moi. J'avais cessé de me sentir (...) mortel".
Marcel Proust, À la recherche du temps perdu. Du côté de chez Swann, 1913.